Conférence du 4 avril 2022 : « Raphaël d’Urbino et la grâce » par Isabelle Vrinat.

Raffaello Sanzio (Urbino 1483 – Rome 1520) fit son apprentissage à Pérouse auprès du Pérugin, puis à Florence où il peignit ses premières Madones sous l’influence conjointe de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. C’est à Rome, dès 1508, qu’il donne la pleine mesure de son talent : à la demande du pape Jules II, il décore les Stanze du Vatican, dont le succès lui vaut la commande de la décoration de la villa Farnésine ; puis il déploie une activité encore plus intense sous le règne de Léon X, exécutant ses plus belles Madones et ses plus beaux portraits.

Raphaël fut également nommé architecte de la basilique Saint Pierre en 1514 à la mort de Bramante son protecteur, et conservateur des Antiquités romaines. Seulement, épuisé par toutes ces tâches, il meurt à 37 ans en pleine gloire. Pour des générations de peintres, jusqu’à Ingres, Delacroix et Picasso, il est le peintre par excellence de la grâce et  du beau harmonieux.

Le lieu et l’heure : 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois. (accueil à partir de 16h30)

La Velata 1512-1516 – Palais Pitti
Autoportrait avec un ami, 1518, Musée du Louvre

Conférence du 7 mars 2022 : « Sofonisba Anguissola, pionnière de la peinture au 16 ème siècle » par Isabelle Vrinat, dans le cadre de la semaine Elles.

C’est à la Renaissance seulement que les femmes peintres acquièrent reconnaissance et renommée, aussi bien en Italie que dans les Flandres : un phénomène nouveau dans une société dominée par les hommes, avec pour préjugé que l’art est réservé aux hommes.

Une Italienne native de Crémone s’impose au 16ème siècle : Sofonisba Anguissola (1535 – 1635) au destin exceptionnel. A 13 ans, elle peint son premier autoportrait, à 20 ans, elle rencontre Michel-Ange qui vante son talent à Rome, sa renommée parvient à Philippe II qui la fait venir à sa cour de Madrid et à 27 ans elle devient dame de compagnie de la reine Isabel (Elisabeth de Valois) à qui elle enseigne la peinture et dont elle fait le portrait comme celui du Roi et de leurs enfants. A la mort de sa protectrice, elle rentre en Italie, d’abord à Gênes où elle enseigne et reçoit beaucoup d’artistes. Elle meurt à 93 ans dans son palais de Palerme.

Entrée Gratuite.

Le lieu et l’heure :

  • 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois.
  • Sous réserve de nouvelles conditions, le Pass vaccinal sera exigé et les barrières sanitaires devront être respectées.

 Nous vous recommandons d’arriver plus tôt, à partir de 16h30.  Merci pour votre compréhension

Autoportrait (1554), musée d’histoire de l’art de Vienne
La Partie d’échecs (Portrait des sœurs de l’artiste jouant aux échecs) (1555), musée national de Poznan

Prochaine conférence : Lundi 7 février 2022 à 17h : « Modigliani, une sensibilité à fleur de peau » par Mme Laurence Merlette-Haddou

Pour obtenir le flyer de la conférence, cliquez ici

Amédéo Modigliani (1884-1920) est un artiste unique. A lui seul, il symbolise la bohème parisienne. On reconnaît instantanément ses tableaux grâce à la douce poésie avec laquelle il représente ses modèles : allure gracile, visage allongé et regard sans pupille.  

C’est en admirant et en étudiant les primitifs italiens, la lumière vénitienne, les maîtres de la Renaissance qu’il a élaboré ce style si particulier. Toutes ces influences ont inspiré sa sensibilité et c’est ce qui nous touche encore aujourd’hui dans sa peinture.  

Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois. Ouverture de l’auditorium à 16h30. Durée de la conférence : environ 1h30.

Prochaine conférence : Lundi 10 février 2020 à 17h : Le Maniérisme

Pour obtenir le flyer de la conférence, cliquez ici

Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les œuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).

Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois. Ouverture de l’auditorium à 16h30. Durée de la conférence : environ 1h30.

Rentrée 2018-2019

L’Association Franco-Italienne du loir et Cher « Dante Alighieri » (ACFIDA)
a le plaisir de vous annoncer la reprise de ses activités dès le 1er octobre 2018 :

♦ Cours d’italien (du niveau débutants jusqu’au niveau conversation
♦ Conférences sur l’Art en Italie
♦ Cours de cuisine italienne
♦ Chorale
♦ Sorties culturelles
♦ Voyages découvertes en Italie (deux fois par an)

Pour cela elle organise comme chaque année des permanences tous les lundis et
jeudis de 17h30 à 19h00 à partir du lundi 10 septembre à son local :
18, Rue Roland Dorgelès – 41000 Blois (1er étage)

Présentation des activités de l’ACFIDA et bulletin d’adhésion.

Vous pouvez prendre rendez-vous également par téléphone au 02 54 51 19 35

Nous comptons sur vous. A très bientôt.

Programme des conférences 2018-2019

Art italien : programme 2018-2019

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet.

Lundi 12 novembre 2018: « L’invention des premières images chrétiennes à Rome ». Par Mme Isabelle Vrinat

Le bon pasteur – Catacombes de Sainte-Priscille, C 250-300

Jésus soignant une femme blessée, catacombe romaine de Marcellinus et dePetrus, c 300-350

A la fin du II e siècle apparaissent les premières images chrétiennes, sur les parois des catacombes à Rome. Comment naquit cet art, au service d’une religion alors clandestine et qui, au tout début de sa propagat ion sur le sol romain, aurait interdit le recours à l’image? D’abord symbolique, (le dessin d’un poisson suffisait à suggérer le Christ), cet art va s’inspirer de l’iconographie païenne traditionnelle de l’Empire romain, pour la détourner vers une signi fication chrétienne : ainsi la figure d’Orphée devient – elle le symbole du Bon Pasteur, la vigne – le symbole du Christ, etc.

A partir du IIIe siècle, les premiers chrétiens inventent de nouvelles images narratives proprement chrétiennes, avec une prédilection pour celles du Christ. Puis l’édit de Milan promulgué en 313 par Constantin qui accorde la liberté de culte à toutes les religions, permettra le développement d’un art chrétien plus ambitieux,
plus complexe et plus riche. Cet art paléochrétien se développera jusqu’à la fin du VIe siècle.

 

Lundi 10 décembre 2018: « Le printemps de Botticelli ». Par Mme Isabelle Vrinat
Vers 1482, Sandro Botticelli peint à Florence un grand tableau qui représente le jardin des Hespérides aux pommes d’or, avec huit figures mythologiques.

Sandro Botticelli, Le Printemps, c 1482, Florence, Offices.

Qui fut le commanditaire de l’œuvre aujourd’hui appelée le Printemps? Qui sont les huit personnages peints par Botticelli? Et que font-ils?

Quelles ont été les sources d’inspiration du peintre? Quel sens donner à cette œuvre emblématique du Quattrocento florentin ? Faut-il y voir une œuvre allégorique, inspirée par la philosophie néo-platonicienne introduite auprès des Médicis ? Ou un tableauexaltant l’amour et le désir, à travers la figure de Vénus, et que Botticelli aurait réalisé pour le s noces de Lorenzo de Médicis? A moins qu’il ne soit question, aussi, de la violence du désir érotique et de sa fugacité?

Sandro Botticelli, Le printemps, détail.

 

Lundi 14 janvier 2019: « La vie quotidienne à Pompéi ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Le 24 août 79, le Vésuve entre dans une violente éruption qui ensevelit la cité romaine florissante de Pompéi sous un amas de cendres volcaniques de plusieurs mètres. A Pompéi, le temps s’arrête et la ville tombe dans l’oubli pendant plusieurs siècles.

Au XVIIe siècle, des travaux de creusement d’un canal font apparaitre des vestiges antiques sur l’emplacement de l’ancienne cité. Les fouilles entreprises permettent d’exhumer une ville prospère qui offre un précieux témoignage de la vie quotidienne à l’époque de la Rome antique. Partiellement préservée des pillages, son état de conservation est remarquable.

Rue de Pompéi

Maison des Vettii

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 février 2019: « La Pré-renaissance à Sienne ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la ville de Sienne devient un centre artistique fécond et novateur. S’appuyant sur la tradition byzantine et son goût raffiné de la couleur, ainsi que sur l’influence de la cour brillante de Frédéric II, les artistes vont créer un nouveau langage plastique qui relie à la fois la peinture, l’architecture et les doux paysages de Toscane.

Cette cité indépendante va abriter des artistes majeurs, tels que les Pisano, Duccio, les frères Lorenzetti, Simone Martini, qui pourront s’exprimer librement et qui vont y réaliser les plus grands chefs d’œuvres de la Pré-Renaissance italienne.

Simone Martini : Portrait équestrede Guidoriccio da Fogliano (détail) c 1330. Plazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

Ambrogio Lorenzetti : Les effets du bon gouvernement à la campagne (détail), 1338-40 Palazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 mars 2019: « Naissance du Baroque à Rome ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans un contexte religieux troublé par la Réforme, la religion catholique doit se renouveler et s’imposer par des messages forts et intelligibles. En 1562, à Rome, la troisième séance du Concile de Trente donne aux différentes formes artistiques la mission d’exprimer avec force la foi catholique. En opposition à la pensée protestante qui prêche la sobriété et la sévérité, la Contre Réforme va mettre les arts à contribution pour convaincre les fidèles de la grandeur de Dieu. Ainsi va se développer l’art baroque qui touche tous les domaines artistiques et qui se caractérise par l’exagération du mouvement et des émotions (Le Bernin en sculpture), par les effets dramatiques et les contrastes de couleurs (les frères Carrache en peinture), par un certain décorum en architecture, tout cela agencé dans une belle harmonie.

Le Bernin, L’Extase de Sainte-Thérèse, 1647-52, Chapelle Cornaro, Sa,ta Maria della Vittoria, Rome (sources photos : wga.hu)

Annibal Carrache, Le Triomphe de Bacchus et Ariane, (détail), 1597-1602, Palais Farnèse, Rome (sources photos : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 1er avril 2019: « La divine comédie de Dante mise en images ». Par Mme Isabelle Vrinat

Si je savais dépeindre (…) comme un peintre qui peint d’après un modèle, ainsi peindrais-je mon endormissement. » (Purgatoire XXXII, v.64-70.)

Sandro Botticelli, La Carte de l’Enfer, c 1485-95

Texte fondateur de la littérature et de la langue italiennes du XIVe siècle, mais aussi de la culture européenne, la Divine Comédie (1308–1321) de Dante constituée de trois parties, l’Enfer, Le Purgatoire et le Paradis, n’a cessé de fasciner les artistes à travers les siècles, source inépuisable d’inspiration jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi une telle fascination ? S’explique-telle par la richesse des images poétiques de Dante qui se fait peintre du réel et de l’invisible par les mots ? Dante lui-même s’est-il inspiré des images de son époquepour dépeindre l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis?
Quels sont les artistes qui illustrèrent toute la DivineComédie ? Quels passages en particulier inspirèrent les peintres et les sculpteurs à travers les siècles?
De l’Enfer ou du Purgatoire ou du Paradis, que retinrent-ils selon les courants esthétiques de leur temps?

Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer

Nouveaux tarifs 20182019

Venez chanter avec nous

La chorale se réunit chez Lucio et Bernadette, membres actifs de l’association, un mardi soir sur deux. Pour la saison 2017-2018, les répétitions commenceront le mardi 3 octobre.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’ACFIDA au 02 54 51 19 35.

Elle est ouverte aux amateurs de chants traditionnels italiens.

Bulletin d’adhésion à l’ACFIDA