Reprise des activités

L’ACFIDA (association culturelle franco italienne Dante Alighieri) reprend ses activités ( cours d’italien tous niveaux, ateliers cuisine, conférences sur la culture italienne, sorties, voyage en Italie).

Une permanence sera assurée au siège de l’association10 allée Amrouche à Blois, les lundi 19 septembre et mercredi 21 septembre de 17h à 19 h , pour les renseignements, les adhésions et les inscriptions aux activités.

Adresse mail : acfida41@orange.fr / Tél 02 54 51 19 35

A vous revoir bientôt.

Patrick Masson

Programme des conférences 2019-2020

Art italien : programme 2019-2020

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet

Lundi 4 novembre 2019 : « L’art du portrait chez Léonard de Vinci »
par Mme. Isabelle Vrinat

Léonard de Vinci a laissé peu de portraits peints et dessinés, moins d’une dizaine, depuis le Portrait de Ginevra de Benci (c 1474) jusqu’à celui de Mona Lisa (c 1503-1519).
Et pourtant, il va révolutionner l’art du portrait au début du Cinquecento, et la Joconde, véritable icône aujourd’hui, fascine des millions de spectateurs. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus que les autres portraits du Cinquecento?

Ginevra de’ Benci, c 1474, Washington.

Si, à ses débuts, Léonard est encore influencé par le modèle flamand et Antonello de Messine, il va inventer un nouveau type de portrait au début du Cinquecento : le portrait psychologique ; ou comment peindre les mouvements de l’âme, comme rendre la vie et la beauté intérieures de la personne représentée. Modèle qui va inspirer les générations suivantes, à commencer par Raphaël et Giorgione.

La dame à l’hermine, c 1488-90, Cracovie .
La belle Ferronnière , c 1490-95, Louvre.

Lundi 16 décembre : « La passion des mathématiques et de la perspective au Quattrocento (Brunelleschi, Alberti, Masaccio, Piero della Francesca) »
par Mme. Isabelle Vrinat

Si le Quattrocento florentin œuvra à la renaissance de l’Antique dans les arts et les lettres, il se passionna dans le même temps pour les mathématiques et la perspective : tous, à la suite des études du génial architecte et sculpteur Brunelleschi, et des théories d’Alberti – auteur d’un traité Sur la peinture, vont étudier les principes de la perspective et les appliquer à leur peinture : le premier est Masaccio, ami de Brunelleschi ; ou encore Piero della Francesca, connu de son temps aussi bien pour sa peinture que pour ses Traités de mathématiques. Jamais arts et mathématiques ne furent si étroitement liés pour mettre en images une nouvelle représentation du monde fondée sur la perspective.

Alberti, De la peinture, 1435.
Masaccio, La Trinité, fresque, 1425-28,
Santa Maria Novella, Florence.
Piero della Francesca, Conversation sacrée, 1472, Milan.

Lundi 6 janvier 2020 : « l’Art des colonies Grecques en Italie du sud »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Ors hellénistiques de Tarente 4ème Siècle av. J.-C

Dans l’Antiquité, les colonies grecques en Italie désignent les nouvelles cités fondées par des colons grecs venus s’installer en Sicile et dans le sud de l’Italie entre le VIIIème et le Vème siècle av. J.-C. Ces cités vont dépendre, dans un premier temps, de leurs cités-mère, puis vont devenir peu à peu indépendantes, jusqu’à les dépasser parfois en richesse économique et culturelle. Certains sites, tels que Tarente, Syracuse ou Agrigente, témoignent encore à notre époque de la grandeur de cette civilisation grecque en Italie.

Théâtre grec de Syracuse-Sicile, Vème siècle av. J.-C
Second temple d’Héra à Paestum-Campanie,
450 av. J.-C

Lundi 10 février 2020 : « Le Maniérisme »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les oeuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).

Bronzino, Allégorie du triomphe de Vénus,
1540-1545, National Gallery Londres
El Greco,La mort de Laocoon, 1610, National Gallery of Art, Washington

Lundi 9 mars 2020: « La peinture italienne du XIXème : Du réalisme à l’impressionnisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou

À Florence, vers 1850, des peintres, les Macchiaioli, conçoivent une peinture novatrice qui s’oppose à la peinture académique. Ils recherchent un rapport plus direct avec leur environnement et préconisent la peinture en plein air. Ils utilisent les couleurs vives avec beaucoup de liberté et privilégient les contrastes intenses entre l’ombre et la lumière. Au même moment, en France, en forêt de Fontainebleau, des artistes se retrouvent pour peindre sur le motif, à la recherche de sujets réalistes proches de la nature. Un peu plus tard, les Impressionnistes révolutionnent l’art du paysage avec des couleurs vibrantes. Certains liens les unissent, d’autres les opposent.

Telemaco Signorini, Scène de halage dans le parc des Cascine à Florence, 1864
Giovanni Fattori La Rotonde de Palmieri – 1865 – Florence Palais Pitti

Lundi 6 Avril 2020 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique »
par Mme Isabelle Vrinat

Détail autoportrait, fresque de la Vie de
la vierge, 1467-69, Duomo de Spoleto.

Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca.
De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato.
Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.

Détail Couronnement de la vierge,
c 1441-47, Offices
Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de Prato.

Programme des conférences 2018-2019

Art italien : programme 2018-2019

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet.

Lundi 12 novembre 2018: « L’invention des premières images chrétiennes à Rome ». Par Mme Isabelle Vrinat

Le bon pasteur – Catacombes de Sainte-Priscille, C 250-300

Jésus soignant une femme blessée, catacombe romaine de Marcellinus et dePetrus, c 300-350

A la fin du II e siècle apparaissent les premières images chrétiennes, sur les parois des catacombes à Rome. Comment naquit cet art, au service d’une religion alors clandestine et qui, au tout début de sa propagat ion sur le sol romain, aurait interdit le recours à l’image? D’abord symbolique, (le dessin d’un poisson suffisait à suggérer le Christ), cet art va s’inspirer de l’iconographie païenne traditionnelle de l’Empire romain, pour la détourner vers une signi fication chrétienne : ainsi la figure d’Orphée devient – elle le symbole du Bon Pasteur, la vigne – le symbole du Christ, etc.

A partir du IIIe siècle, les premiers chrétiens inventent de nouvelles images narratives proprement chrétiennes, avec une prédilection pour celles du Christ. Puis l’édit de Milan promulgué en 313 par Constantin qui accorde la liberté de culte à toutes les religions, permettra le développement d’un art chrétien plus ambitieux,
plus complexe et plus riche. Cet art paléochrétien se développera jusqu’à la fin du VIe siècle.

 

Lundi 10 décembre 2018: « Le printemps de Botticelli ». Par Mme Isabelle Vrinat
Vers 1482, Sandro Botticelli peint à Florence un grand tableau qui représente le jardin des Hespérides aux pommes d’or, avec huit figures mythologiques.

Sandro Botticelli, Le Printemps, c 1482, Florence, Offices.

Qui fut le commanditaire de l’œuvre aujourd’hui appelée le Printemps? Qui sont les huit personnages peints par Botticelli? Et que font-ils?

Quelles ont été les sources d’inspiration du peintre? Quel sens donner à cette œuvre emblématique du Quattrocento florentin ? Faut-il y voir une œuvre allégorique, inspirée par la philosophie néo-platonicienne introduite auprès des Médicis ? Ou un tableauexaltant l’amour et le désir, à travers la figure de Vénus, et que Botticelli aurait réalisé pour le s noces de Lorenzo de Médicis? A moins qu’il ne soit question, aussi, de la violence du désir érotique et de sa fugacité?

Sandro Botticelli, Le printemps, détail.

 

Lundi 14 janvier 2019: « La vie quotidienne à Pompéi ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Le 24 août 79, le Vésuve entre dans une violente éruption qui ensevelit la cité romaine florissante de Pompéi sous un amas de cendres volcaniques de plusieurs mètres. A Pompéi, le temps s’arrête et la ville tombe dans l’oubli pendant plusieurs siècles.

Au XVIIe siècle, des travaux de creusement d’un canal font apparaitre des vestiges antiques sur l’emplacement de l’ancienne cité. Les fouilles entreprises permettent d’exhumer une ville prospère qui offre un précieux témoignage de la vie quotidienne à l’époque de la Rome antique. Partiellement préservée des pillages, son état de conservation est remarquable.

Rue de Pompéi

Maison des Vettii

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 février 2019: « La Pré-renaissance à Sienne ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la ville de Sienne devient un centre artistique fécond et novateur. S’appuyant sur la tradition byzantine et son goût raffiné de la couleur, ainsi que sur l’influence de la cour brillante de Frédéric II, les artistes vont créer un nouveau langage plastique qui relie à la fois la peinture, l’architecture et les doux paysages de Toscane.

Cette cité indépendante va abriter des artistes majeurs, tels que les Pisano, Duccio, les frères Lorenzetti, Simone Martini, qui pourront s’exprimer librement et qui vont y réaliser les plus grands chefs d’œuvres de la Pré-Renaissance italienne.

Simone Martini : Portrait équestrede Guidoriccio da Fogliano (détail) c 1330. Plazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

Ambrogio Lorenzetti : Les effets du bon gouvernement à la campagne (détail), 1338-40 Palazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 mars 2019: « Naissance du Baroque à Rome ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans un contexte religieux troublé par la Réforme, la religion catholique doit se renouveler et s’imposer par des messages forts et intelligibles. En 1562, à Rome, la troisième séance du Concile de Trente donne aux différentes formes artistiques la mission d’exprimer avec force la foi catholique. En opposition à la pensée protestante qui prêche la sobriété et la sévérité, la Contre Réforme va mettre les arts à contribution pour convaincre les fidèles de la grandeur de Dieu. Ainsi va se développer l’art baroque qui touche tous les domaines artistiques et qui se caractérise par l’exagération du mouvement et des émotions (Le Bernin en sculpture), par les effets dramatiques et les contrastes de couleurs (les frères Carrache en peinture), par un certain décorum en architecture, tout cela agencé dans une belle harmonie.

Le Bernin, L’Extase de Sainte-Thérèse, 1647-52, Chapelle Cornaro, Sa,ta Maria della Vittoria, Rome (sources photos : wga.hu)

Annibal Carrache, Le Triomphe de Bacchus et Ariane, (détail), 1597-1602, Palais Farnèse, Rome (sources photos : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 1er avril 2019: « La divine comédie de Dante mise en images ». Par Mme Isabelle Vrinat

Si je savais dépeindre (…) comme un peintre qui peint d’après un modèle, ainsi peindrais-je mon endormissement. » (Purgatoire XXXII, v.64-70.)

Sandro Botticelli, La Carte de l’Enfer, c 1485-95

Texte fondateur de la littérature et de la langue italiennes du XIVe siècle, mais aussi de la culture européenne, la Divine Comédie (1308–1321) de Dante constituée de trois parties, l’Enfer, Le Purgatoire et le Paradis, n’a cessé de fasciner les artistes à travers les siècles, source inépuisable d’inspiration jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi une telle fascination ? S’explique-telle par la richesse des images poétiques de Dante qui se fait peintre du réel et de l’invisible par les mots ? Dante lui-même s’est-il inspiré des images de son époquepour dépeindre l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis?
Quels sont les artistes qui illustrèrent toute la DivineComédie ? Quels passages en particulier inspirèrent les peintres et les sculpteurs à travers les siècles?
De l’Enfer ou du Purgatoire ou du Paradis, que retinrent-ils selon les courants esthétiques de leur temps?

Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer

Nouveaux tarifs 20182019

Programme des conférences 2017-2018

Art italien : programme 2017-2018

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.

 

Lundi 6 novembre 2017: « FLANDRE ET ITALIE AU QUATTROCENTO: échanges, admirations, emprunts ». Par Mme. Isabelle VRINAT
De 1430 à la fin du 15e siècle, l’Italie et la Flandre bourguignonne (les anciens Pays-Bas du Sud) sont simultanément les lieux de l’éclosion d’un art nouveau, que les Italiens qualifient de « renaissant ».
Si les Flamands semblent peu réceptifs à la peinture italienne, les Italiens au contraire Lire plus …

Programme des conférences 2016-2017

Art italien Programme 2016-2017

Ces conférences ont lieu à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.

Tarifs :
Non adhérents : 6,00€ la conférence, 16,00€ les 3 conférences, 28,00€ les 6 conférences.
Adhérents : 5,00€ la conférence, 13,00€ les 3 conférences, 24,00€ les 6 conférences (sur présentation de la carte d’adhérent)

Lundi 7 novembre 2016 « LA PASSION DE L’ANTIQUE A LA RENAISSANCE »
par Mme Isabelle Vrinat, peintre

Pourquoi, dès le début du Quattrocento, les artistes, les architectes et les humanistes florentins se sont-ils
passionnés pour l’Antiquité et l’ont prise pour modèle à suivre ? Que signifie l’Antiquité et la redécouverte du passé pour les hommes de la Renaissance ? Quelle en était pour eux la signification ? Dans quels domaines et par quelles voies a-t-elle exercé son influence ? Nous tâcherons de découvrir ensemble ces «gestes qui ainsi remontent depuis la profondeur des temps » (Rilke) à travers l’art de la Renaissance : Comment du passé est né un art nouveau.

Filippo Lippi, détail de La danse de Salomé, fresque, Duomo de Prato, 1464

Filippo Lippi, détail de La danse de Salomé, fresque, Duomo de Prato, 1464

dancing_maenad_musei_capitolini_mc1094

Ménade dansante, marbre, d’après Callimaque Ve av J.C., Musées du Capitole, Rome

naissance de Saint Jean Baptiste,

Baptiste, fresque, Cappella Tornabuoni, Santa Maria Novella, Florence, 1486-90

Lundi 5 décembre 2016 « URBINO ET SON RAYONNEMENT ARTISTIQUE ET INTELLECTUEL » par Mme Isabelle Vrinat  

Urbino, petite ville de la région des Marches de l’Italie centrale, fut au Quattrocento un haut lieu culturel, artistique, scientifique et militaire, grâce à la personnalité du duc Federico da Montefeltro, condottiere et homme d’une grande intelligence qui régna de 1444 à 1482. Il réussit à faire venir à sa cour les personnalités les plus innovantes de son époque comme Piero della Francesca, Leon Alberti, mais aussi le mathématicien Luca Pacioli, les architectes Laurana et Francesco di Giorgio Martini, et des artistes étrangers. Vers 1455, il fit construire un palais qui est l’un des plus beaux édifices du Quattrocento. Il constitua une grande bibliothèque, qui surpassait, dit-on, celle des Médicis. Enfin, c’est à Urbino que naquit Raphaël, que Baldassare Castiglione situa son livre Il Cortegiano (le livre du Courtisan), et que Titien envoya sa fameuse Vénus d’Urbino, preuve qu’au début du16 è siècle, Urbino avait gardé son prestige culturel.

Urbino

Urbino

Piero della Francesca, Federico da Montefeltro, 1465-1472, Offices, Florence.

Piero della Francesca, Federico da Montefeltro, 1465-1472, Offices, Florence.

Lundi 9 janvier 2017 « LES ARTS ETRUSQUES » par Mme Laurence Merlette-Haddou

Les Étrusques sont un peuple qui s’était installé depuis l’âge du fer sur un territoire qui correspond à l’actuelle Toscane. Leur civilisation unique et fascinante, qui s’est développée pendant près d’un demi-millénaire, est d’une grande richesse artistique. Les trésors archéologiques mis au jour dans les tombes témoignent de la splendeur de cette civilisation : trousseaux funéraires, vases sculptés, ivoires finement ciselés, bijoux somptueux sans oublier les arts monumentaux comme la fresque et la sculpture. Nous avons tous en mémoire le magnifique « Sarcophage des Époux » où mari et femmes sont allongés, enlacés l’un contre l’autre, pour l’éternité. C’est une civilisation mystérieuse qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

Sarcophage des Epoux, c 520 av J-C, Villa Giulia, Rome

Sarcophage des Époux, c 520 av J-C, Villa Giulia, Rome

Tombe des léopards, Vè av J-C, nécropole de Monterozzi

Tombe des léopards, Vè av J-C, nécropole de Monterozzi

Lundi 6 février 2017 « L’ŒUVRE ULTIME DE MICHEL-ANGE ET DE TITIEN : UN ADMIRABLE TREMBLEMENT DU TEMPS » par Mme Isabelle Vrinat  

En comparant l’œuvre ultime des deux grands artistes qui dominèrent l’art du Cinquecento, Michel-Ange et Titien, découvrons par un retour dans leur vie respective, exceptionnellement longue et riche d’un point de vue artistique, ce qui les opposa: Le colorito vénitien versus le disegno toscan, (débat qui agita les esprits du Cinquecento et après). Mais aussi ce qui les réunit: L’évolution de leur maniera vers un même goût pour l’ébauche, le non finito, et ce qu’il signifie (une esthétique du non fini qui influera sur le baroque au siècle suivant comme sur la modernité de Rodin au XIXe siècle).

Enfin, comment cette œuvre ultime, une Pietà, sur laquelle chacun travaillait encore avant de mourir, est riche de tout un temps personnel, accordé à une époque historique ébranlée par les guerres de religions, et nous livre une réflexion sur la mort à travers celle du Christ, parvenant ainsi à exprimer «un admirable tremblement du temps » (Gaëtan Picon.

Michel Ange, Pietà Rondanini, c 1564, Milan

Michel Ange, Pietà Rondanini, c 1564, Milan

Titien, Pietà 1575, Accademia, Venise

Titien, Pietà 1575, Accademia, Venise

Lundi 27 février 2017 « LE CORREGE A PARME » par Mme Laurence Merlette-Haddou

Le Corrège (vers1489-1534) est l’un des maîtres de l’école de Parme. Sa peinture s’inspire dans un premier temps des grands peintres de la Renaissance tels que Mantegna, Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël. Puis, il évolue vers un style très personnel où la couleur et le mouvement s’harmonisent avec élégance et poésie, la lumière est subtile et annonce le clair-obscur baroque. Il a décoré plusieurs monuments majeurs de Parme et peint de nombreux tableaux mythologiques ou religieux qui permettent d’apprécier son évolution artistique. Ses nus sont parmi les plus beaux du XVIe siècle. Son luminisme et sa sensualité a inspiré les générations de peintres maniéristes et baroques. Grâce à son audace de précurseur, il a fait de Parme l’un des principaux foyers de la seconde Renaissance italienne.

Jupiter et Io, 1531, Kunsthistorisches Museum, Vienne

Jupiter et Io, 1531, Kunsthistorisches
Museum, Vienne

Cathédrale et baptistère de Parme

Cathédrale et baptistère de Parme

Lundi 27 mars 2017 « LES JARDINS A LA RENAISSANCE » par Mme Laurence Merlette-Haddou

Les jardins de la Renaissance française sont inspirés des jardins de la Renaissance italienne. Lors de ses expéditions guerrières en Italie, le roi Charles VIII découvre le faste et le raffinement italiens et s’émerveille de la beauté des jardins. La géométrie des massifs et le dessin des motifs sont les grandes règles de ce style de jardins. Ils sont conçus pour illustrer les idéaux de mesure et de proportion de la Renaissance. De retour à Amboise, il fait appel à Pacello de Mercogliano, un horticulteur napolitain, afin d’aménager les jardins de la demeure royale. En 1496, il crée à Amboise pour la première fois un jardin d’ornement. Ce jardin forme  une association subtile entre les parterres et l’architecture, ce qui constitue à l’époque une grande nouveauté en France. Pacello introduit les agrumes, le pêcher et crée la fameuse prune « Reine Claude ». En 1499, il réalise les jardins du Château de Blois. Grâce à cet art du jardin, qui nous vaut le titre de « Jardin de la France », le Val de Loire va servir de modèle à l’ensemble du territoire national.

Château de Blois et jardins vers 1570, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau

Château de Blois et jardins vers 1570, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau

Château de Gallion et jardins vers 1576, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau

Château de Gallion et jardins vers 1576, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau

Conférences sur l’Art Italien 2015-2016

Art italien

Conférences sur l’Art italien Programme 2015-2016

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.

Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.

 

16/11/2015 :  LA REVOLUTION GIOTTO AU TRECENTO  par Mme Isabelle Vrinat

Noces de Cana, Chapelle Scrovegni, c. 1305, Padoue

Noces de Cana (1304-1306) – Chapelle Scrovegni, Padoue

Vers 1300, Giotto (c.1266/67-1337) bouleverse radicalement la peinture de son temps en inventant une nouvelle manière qui s’écarte de la tradition byzantine. Sur les murs d’Assise, puis à Padoue, à Rome et à Florence, l’homme du Moyen-âge a vu tout à coup apparaître les personnages de l’Histoire sainte dans des paysages avec des villes et des églises inspirées de la réalité, ou encore dans des intérieurs de maisons et de palais; des personnages animés avec force, émotion et réalisme, grâce à un emploi inédit de la lumière, de la couleur et de la perspective.

Giotto a ainsi ouvert la voix du réalisme et de l’émotion aux peintre de la Renaissance du Quattrocento.

 

14/12/2015 :  SANDRO BOTTICELLI: DU BEAU PROFANE A LA TERREUR RELIGIEUSE  par Mme Isabelle Vrinat

La naissance de Vénus,1484-86, Offices, Florence

La naissance de Vénus (1484-86) – Offices, Florence

Des peintres florentins de la seconde moitié du Quattrocento, le plus célèbre et le plus élégant est assurément Sandro Botticelli (1445-1510), protégé des Médicis et familier des humanistes néo-platoniciens florentins, qui créa un idéal de beauté à travers ses figures féminines toutes en grâce et   mouvement.

Puis en cette fin de siècle particulièrement troublée à Florence, dans un climat fiévreux de crise religieuse et politique attisée par Savonarole, sa sensibilité se fit plus mystique et plus dramatique. Botticelli fut-il réellement converti à la terreur religieuse de Savonarole? Porta-t-il de son plein gré ses œuvres profanes sur le bûcher des vanités?

Il mourut passé de mode, quand triomphait la maniera moderna du siècle suivant, incarnée par Léonard de Vinci ou Michel-Ange.

 

11/01/2016 :  GIOVANNI BELLINI  par Mme Laurence Merlette-Haddou

Jeune femme à sa toilette, 1515, Vienne

Jeune femme à sa toilette (1515) – Vienne

Giovanni Bellini (v. 1430-1516) est considéré comme le précurseur de l’école vénitienne de la Renaissance. Son œuvre crée la transition entre la tradition gothique et la modernité humaniste. Sa peinture, qu’elle soit religieuse ou profane, reflète l’harmonie de la nature baignée de cette lumière chaude et dorée, ainsi que la douceur des tons qui feront le succès de cette école.

 

 

 

22/02/2016 : LES SECRETS DE LA JOCONDE  par Mme Laurence Merlette-Haddou

La Joconde,1503-05, Louvre, Paris

La Joconde (1503-05) – Louvre, Paris

Chef d’œuvre de Léonard de Vinci et pourtant souvent incomprise, la Joconde recèle de nombreux mystères : cette femme existait-elle réellement, pourquoi ce sourire, son parcours clandestin pendant la dernière guerre, pourquoi Léonard y était-il autant attaché, pourquoi on l’adule et pourquoi on peut la détester…

 

 

 

 

 

14/03/2016 : LE FUTURISME par Mme Laurence Merlette-Haddou

Umberto Boccioni, Dynamisme d'un cycliste, 1913, P. Guggenheim, Venise

Umberto Boccioni, Dynamisme d’un cycliste (1913) – Peggy Guggenheim, Venise

Né en Italie en 1909, le mouvement futuriste veut faire table rase du passé et révolutionner les représentations artistiques. Les artistes futuristes introduisent dans leurs tableaux des formes et des couleurs donnant la sensation de dynamisme et de vitesse pour évoquer la vie trépidante de leur époque.

 

 

 

 

18/04/2016 : LE TINTORET OU LE CREPUSCULE INCADESCENT VENITIEN  par Mme Isabelle VRINAT

Le miracle de Saint Marc, (1562-66), Brera, Milan

Le miracle de Saint Marc, (1562-66), Brera, Milan

Le Tintoret (1519-1594), de son vrai nom Jacopo Robusti, est le grand peintre du maniérisme vénitien au milieu du Cinquecento. Profondément marqué par la couleur de Titien, autant par la force dramatique de Michel-Ange, il insuffle à sa peinture un pathétisme extraordinaire à travers ses figures toutes en mouvement, où la virtuosité dans la représentation des personnages en raccourci cède à une violence tourmentée, qu’accentue un clair-obscur puissamment dramatique, et annonciateur de celui du Caravage au siècle suivant.

 

Conférences 2014-2015

Par : Mme Valérie MAILLOCHON Docteure en histoire de l’art

Mme. Isabelle VRINAT Artiste Peintre

 

Cycle de Conférences sur l’Histoire de l’Art en Italie :

Isabelle Vrinat démarrera le cycle le 10/11/2014 : « Piero della Francesca »

le 08/12/2014 : « Antonello da Messina »
Valérie Maillochon poursuivra le 12/01/2015 : « Fra Angelico »

le 09/02/2015 : « Le Pérugin »

le 16/03/2015 : « Lorenzo Lotto »

le 13/04/2015 : « Tiepolo »
Ces conférences auront lieu

à l’Auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire à Blois

à 18 h 00 (ouverture des portes à 17 h 30).

Conférences 2013-2014

Par : Mme Valérie MAILLOCHON Docteure en histoire de l’art

Mme Isabelle VRINAT Artiste Peintre

 

CALENDRIER CONFERENCES HISTOIRE DE L’ART 2013-2014

Toutes les conférences ont lieu le lundi à 18h00 à l’Auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire

Ouverture de la salle à 17h30
4 novembre 2013 : « Les décors de Pompéi » par Valérie Maillochon

9 décembre 2013 : « Les Macchiaioli, un impressionisme italien » par Valérie Maillochon

20 janvier 2014 : « Giorgione, le peintre musicien » par Isabelle Vrinat

10 février 2014 : « Brunelleschi » par Valérie Maillochon

17 mars 2014 : « Lorenzo Lotto » par Valérie Maillochon

7 avril 2014 : « Canaletto-Guardi » par Valérie Maillochon

 

Tarif à l’unité : adhérents 5,0 € (13 € les 3 et 24 € les 6)

Non adhérents 6,0 € (16 € les 3 et 28 € les 6)

Contacts: ACFIDA 02 54 51 19 35 ou 06 08 78 95 64

Conférences 2012-2013

Par : Mme Hélène LEBEDEL-CARBONEL Chargée des collections Beaux-arts du château-musée de Blois

Mme Valérie SAUVION Maillochon Docteur en histoire de l’art

Mme. Isabelle VRINAT Artiste Peintre

 

PROGRAMME 2012-2013

Le 8 Octobre 2012 : « Artemisia », avec Hélène

Le 12 Novembre 2012 : « Arcimboldo » avec Hélène

Le 10 Décembre 2012 : « François 1er et les Italiens » avec Hélène

Le 11 Février 2013 : « Raphaël » avec Hélène

Le 4 Mars 2013 : « Donatello » avec Isabelle

Le 8 Avril 2013 : « Giorgio de Chirico » avec Valérie