Notre conférence sur URBINO, prévue le lundi 3 Avril, est ANNULEE.
Nous proposons en remplacement le Mercredi 5 Avril une présentation du peintre vénitien Giovanni Bellini qui est exposé en ce moment et jusqu’au 17 juillet au musée Jacquemart-André à Paris.
La conférence « GIOVANNI BELLINI, FONDATEUR DE L’ÉCOLE VÉNITIENNE : UNE PEINTURE SOUS LE SIGNE DE L’EMOTION ET DE LA LUMIÈRE » par Isabelle Vrinat aura lieu le Mercredi 5 avril 2023 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Peintre du Quattrocento, Giovanni Bellini (1433/35 – 1516) fut formé dans l’atelier de son père Jacopo, en compagnie de son frère aîné Gentile. Aussi fit-il ses débuts en famille, et ses première peintures témoignent d’un dialogue très intense avec son beau-frère Andrea Mantegna.
C’est à quarante ans, vers 1470, qu’il affirme son propre langage pictural sous le signe de l’émotion, de la lumière et de l’harmonie de la nature, après la venue à Venise du peintre sicilien Antonello de Messine, avec lequel il engage un nouveau dialogue pictural en 1475.
Devenu le maître incontesté de la peinture vénitienne, il sut à la fin de sa vie s’ouvrir aux nouveautés esthétiques de son élève Giorgione, au début du Cinquecento : sa peinture se fait plus douce, aux couleurs chatoyantes, et plus poétique.
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Fra Filippo Lippi », le lundi 13 mars 2023 à 17h00, par Isabelle VRINAT, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca. De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato. Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.
Filippo Lippi – Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de PratoFilippo Lippi – Détail Couronnement de la vierge, c 1441-47, Offices
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Le temps des Borgia », le lundi 6 février 2023 à 17h00, par Luce Guillot, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Depuis le XVème siècle les membres de la famille Borgia ont fait couler beaucoup d’encre, en particulier, trois de ses membres : le pape Alexandre VI et deux de ses enfants, César et Lucrèce. Si leurs noms sont associés aux pires turpitudes, aux crimes les plus abominables, on doit toutefois leur reconnaître de réelles qualités d’audace, de courage, un grand sens politique dans une époque tourmentée où les profondes mutations religieuses, économiques et culturelles ont fait basculer l’Occident du monde médiéval aux Temps modernes.
Comment les membres de cette obscure famille espagnole ont-ils pu se hisser au plus haut de la hiérarchie sociale, atteindre une célébrité qui fascine le grand public et stimule encore aujourd’hui la création artistique ?
Vatican -Appartements Borgia, La géométrieVatican – Pinturicchio, Lucrèce Borgia en Sainte Catherine d’AlexandrieSérie TV, Les Borgia
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Mode et Art italien », le lundi 5 décembre 2022 à 17h00, par Clémentine Brosseau Dumas, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
La mode s’est toujours inspirée de l’art et de ses différentes représentations : peinture, sculpture et architecture. Les créateurs de mode ont puisé leur inspiration dans l’art italien du Quattrocento et de la Renaissance. Ces liens entre art et mode sont principalement présents dans les créations vestimentaires du XXème siècle. Des inspirations artistiques italiennes qu’on retrouve chez les créateurs italiens, mais pas seulement. Les créateurs de mode réinterprètent différemment les œuvres italiennes, parfois par des reprises subtiles d’associations de couleurs, ou en reproduisant en motif des tableaux archi connus du grand public.
Ainsi, il existe des inspirations de Fra Angelico dans les modèles de Jeanne Lanvin, une réinterprétation du baldaquin du Bernin dans les robes de Giovanni Versace ou encore des corrélations entre des tableaux de Raphaël et des robes de Christian Lacroix.
Gianfranco Ferré pour Dior, Robe Palladio, collection « Au vent de l’été » Haute Couture Printemps-Été, 1992Dolce & Gabbana, collection Automne-hiver, 2013 ; Mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne, Italie
N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.
L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.
Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.
Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591Château de Chenonceau.
—— ANNULATION CONFERENCE DU 17 OCTOBRE SUR CARAVAGGIO ———-
Nous venons d’apprendre que la conférencière, Luce Guillot, ne pourra assurer cette présentation suite à un problème personnel.
Nous allons essayer de la reprogrammer.
Nous sommes bien sûr désolés de ce contretemps et espérons vous retrouver le 7 novembre pour découvrir
« La place de l’Italie dans la Renaissance Française ».
Patrick Masson
—————————————————————————————————————
Notre prochaine conférence, « Caravage, entre ombre et lumière », par Luce Guillot, aura lieu le Lundi 17 octobre 2022 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6€).
Conférences à venir :
07/11/2022 : « Place de l’Italie dans la Renaissance française » par Tessa Benattia 05/12/2022 : « L’art italien et la mode » par Clémentine Brosseau Dumas 06/02/2023 : « Le Temps des Borgia » par Luce Guillot 13/03/2023 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique » par Isabelle Vrinat 03/04/2023: « Urbino, cité idéale » par Tessa Benattia
Bacchus, v 1597, Florence, musée des OfficesDéposition 1602-1604, Rome, Musées du Vatican
L’ACFIDA (association culturelle franco italienne Dante Alighieri) reprend ses activités ( cours d’italien tous niveaux, ateliers cuisine, conférences sur la culture italienne, sorties, voyage en Italie).
Une permanence sera assurée au siège de l’association10 allée Amrouche à Blois, les lundi 19 septembre et mercredi 21 septembre de 17h à 19 h , pour les renseignements, les adhésions et les inscriptions aux activités.
Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois. Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.
Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet
Lundi 4 novembre 2019 : « L’art du portrait chez Léonard de Vinci » par Mme. Isabelle Vrinat
Léonard de Vinci a laissé peu de portraits peints et dessinés, moins d’une dizaine, depuis le Portrait de Ginevra de Benci (c 1474) jusqu’à celui de Mona Lisa (c 1503-1519). Et pourtant, il va révolutionner l’art du portrait au début du Cinquecento, et la Joconde, véritable icône aujourd’hui, fascine des millions de spectateurs. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus que les autres portraits du Cinquecento?
Ginevra de’ Benci, c 1474, Washington.
Si, à ses débuts, Léonard est encore influencé par le modèle flamand et Antonello de Messine, il va inventer un nouveau type de portrait au début du Cinquecento : le portrait psychologique ; ou comment peindre les mouvements de l’âme, comme rendre la vie et la beauté intérieures de la personne représentée. Modèle qui va inspirer les générations suivantes, à commencer par Raphaël et Giorgione.
La dame à l’hermine, c 1488-90, Cracovie .
La belle Ferronnière , c 1490-95, Louvre.
Lundi 16 décembre : « La passion des mathématiques et de la perspective au Quattrocento (Brunelleschi, Alberti, Masaccio, Piero della Francesca) » par Mme. Isabelle Vrinat
Si le Quattrocento florentin œuvra à la renaissance de l’Antique dans les arts et les lettres, il se passionna dans le même temps pour les mathématiques et la perspective : tous, à la suite des études du génial architecte et sculpteur Brunelleschi, et des théories d’Alberti – auteur d’un traité Sur la peinture, vont étudier les principes de la perspective et les appliquer à leur peinture : le premier est Masaccio, ami de Brunelleschi ; ou encore Piero della Francesca, connu de son temps aussi bien pour sa peinture que pour ses Traités de mathématiques. Jamais arts et mathématiques ne furent si étroitement liés pour mettre en images une nouvelle représentation du monde fondée sur la perspective.
Alberti, De la peinture, 1435.
Masaccio, La Trinité, fresque, 1425-28, Santa Maria Novella, Florence.
Piero della Francesca, Conversation sacrée, 1472, Milan.
Lundi 6 janvier 2020 : « l’Art des colonies Grecques en Italie du sud » par Mme. Laurence Merlette-Haddou
Ors hellénistiques de Tarente 4ème Siècle av. J.-C
Dans l’Antiquité, les colonies grecques en Italie désignent les nouvelles cités fondées par des colons grecs venus s’installer en Sicile et dans le sud de l’Italie entre le VIIIème et le Vème siècle av. J.-C. Ces cités vont dépendre, dans un premier temps, de leurs cités-mère, puis vont devenir peu à peu indépendantes, jusqu’à les dépasser parfois en richesse économique et culturelle. Certains sites, tels que Tarente, Syracuse ou Agrigente, témoignent encore à notre époque de la grandeur de cette civilisation grecque en Italie.
Théâtre grec de Syracuse-Sicile, Vème siècle av. J.-C
Second temple d’Héra à Paestum-Campanie, 450 av. J.-C
Lundi 10 février 2020 : « Le Maniérisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou
Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les oeuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).
Bronzino, Allégorie du triomphe de Vénus, 1540-1545, National Gallery Londres
El Greco,La mort de Laocoon, 1610, National Gallery of Art, Washington
Lundi 9 mars 2020: « La peinture italienne du XIXème : Du réalisme à l’impressionnisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou
À Florence, vers 1850, des peintres, les Macchiaioli, conçoivent une peinture novatrice qui s’oppose à la peinture académique. Ils recherchent un rapport plus direct avec leur environnement et préconisent la peinture en plein air. Ils utilisent les couleurs vives avec beaucoup de liberté et privilégient les contrastes intenses entre l’ombre et la lumière. Au même moment, en France, en forêt de Fontainebleau, des artistes se retrouvent pour peindre sur le motif, à la recherche de sujets réalistes proches de la nature. Un peu plus tard, les Impressionnistes révolutionnent l’art du paysage avec des couleurs vibrantes. Certains liens les unissent, d’autres les opposent.
Telemaco Signorini, Scène de halage dans le parc des Cascine à Florence, 1864Giovanni Fattori La Rotonde de Palmieri – 1865 – Florence Palais Pitti
Lundi 6 Avril 2020 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique » par Mme Isabelle Vrinat
Détail autoportrait, fresque de la Vie de la vierge, 1467-69, Duomo de Spoleto.
Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca. De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato. Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.
Détail Couronnement de la vierge, c 1441-47, Offices
Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de Prato.