Conférence du 12 février 2024 : « Le voyage en Italie du Marquis de SADE » par Philippe ROUILLAC

Notre prochaine conférence : « LE VOYAGE EN ITALIE DU MARQUIS DE
SADE » par M Philippe ROUILLAC aura lieu le lundi 12 février 2024 à 17h00,
à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents ACFIDA : 6 €).

Le divin sulfureux Marquis de Sade, poursuivi par la maréchaussée du Roi, se
réfugie par deux fois en Italie, la dernière en 1775-1776.

Arrivé à Naples, il séjourne ensuite à Florence, Sienne et Rome.

Accompagné de Jean Baptise Tiers (1737-1790) qui croque à la sanguine
paysages et scènes, un ensemble homogène de dessins qui constitue « Le
portefeuille littéraire ». Cette œuvre artistique a servi de base et de trame
au roman « L’histoire de Juliette ou les Prospérités du Vice ».

Sade est enfermé à la Bastille, ses papiers, notes de voyage, et cette
collection de dessins sont saisis. Ils ont miraculeusement survécus aux guerres
et prisons. Conservés par sa descendance, établie en Touraine, des expositions
eurent lieu à Paris au Musée Nissim de Camondo, à Avignon au Musée Clavet, à
Tours à la Bibliothèque, et enfin à Rome au Palais Farnèse.

« 40 dessins nous furent confiés et vendus aux enchères au château de
Cheverny en 1997, sous notre marteau » (P. Rouillac).

Conférence du 5 avril 2023 : « Giovanni Bellini, fondateur de l’école vénitienne : Une peinture sous le signe de l’émotion et de la lumière » par Isabelle VRINAT

Notre conférence sur URBINO, prévue le lundi 3 Avril, est ANNULEE.

Nous proposons en remplacement le Mercredi 5 Avril une présentation du peintre vénitien Giovanni Bellini qui est exposé en ce moment et jusqu’au 17 juillet au musée Jacquemart-André à Paris.

La conférence « GIOVANNI BELLINI, FONDATEUR DE L’ÉCOLE VÉNITIENNE : UNE PEINTURE SOUS LE SIGNE DE L’EMOTION ET DE LA LUMIÈRE » par Isabelle Vrinat aura lieu le Mercredi 5 avril 2023 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

Peintre du Quattrocento, Giovanni Bellini (1433/35 – 1516) fut formé dans l’atelier de son père Jacopo, en compagnie de son frère aîné Gentile. Aussi fit-il ses débuts en famille, et ses première peintures témoignent d’un dialogue très intense avec son beau-frère Andrea Mantegna.

C’est à quarante ans, vers 1470, qu’il affirme son propre langage pictural sous le signe de l’émotion, de la lumière et de l’harmonie de la nature, après la venue à Venise du peintre sicilien Antonello de Messine, avec lequel il engage un nouveau dialogue pictural en 1475.

Devenu le maître incontesté de la peinture vénitienne, il sut à la fin de sa vie s’ouvrir aux nouveautés esthétiques de son élève Giorgione, au début du Cinquecento : sa peinture se fait plus douce, aux couleurs chatoyantes, et plus poétique.

(source photos : ww.wga.hu)

Conférence du 13 mars 2023 : « Fra Filippo Lippi – Le peintre moine excentrique » par Isabelle VRINAT, artiste peintre

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Fra Filippo Lippi », le lundi 13 mars 2023 à 17h00, par Isabelle VRINAT, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca.
De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato.
Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.

Filippo Lippi – Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de Prato
Filippo Lippi – Détail Couronnement de la vierge, c 1441-47, Offices

Conférence du 6 février 2023 – « Le temps des Borgia » par Luce Guillot

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Le temps des Borgia », le lundi 6 février 2023 à 17h00, par Luce Guillot, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

Depuis le XVème siècle les membres de la famille Borgia ont fait couler beaucoup d’encre, en particulier, trois de ses membres : le pape Alexandre VI et deux de ses enfants, César et Lucrèce. Si leurs noms sont associés aux pires turpitudes, aux crimes les plus abominables, on doit toutefois leur reconnaître de réelles qualités d’audace, de courage, un grand sens politique dans une époque tourmentée où les profondes mutations  religieuses, économiques et culturelles ont fait basculer l’Occident du monde médiéval aux Temps modernes.

Comment les membres de cette obscure famille espagnole ont-ils pu se hisser au plus haut de la hiérarchie sociale, atteindre une célébrité qui fascine le grand public et stimule encore aujourd’hui la création artistique ?

Vatican -Appartements Borgia, La géométrie
Vatican – Pinturicchio, Lucrèce Borgia en Sainte Catherine d’Alexandrie
Série TV, Les Borgia

Conférence du 5 décembre 2022 – « Mode et Art italien » par Clémentine Brosseau Dumas

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Mode et Art italien », le lundi 5 décembre 2022 à 17h00, par Clémentine Brosseau Dumas, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La mode s’est toujours inspirée de l’art et de ses différentes représentations : peinture, sculpture et architecture. Les créateurs de mode ont puisé leur inspiration dans l’art italien du Quattrocento et de la Renaissance. Ces liens entre art et mode sont principalement présents dans les créations vestimentaires du XXème siècle. Des inspirations artistiques italiennes qu’on retrouve chez les créateurs italiens, mais pas seulement. Les créateurs de mode réinterprètent différemment les œuvres italiennes, parfois par des reprises subtiles d’associations de couleurs, ou en reproduisant en motif des tableaux archi connus du grand public.

Ainsi, il existe des inspirations de Fra Angelico dans les modèles de Jeanne Lanvin, une réinterprétation du baldaquin du Bernin dans les robes de Giovanni Versace ou encore des corrélations entre des tableaux de Raphaël et des robes de Christian Lacroix.

Gianfranco Ferré pour Dior, Robe Palladio, collection « Au vent de l’été » Haute Couture Printemps-Été, 1992
Dolce & Gabbana, collection Automne-hiver, 2013 ;
Mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne, Italie

Conférence du 7 novembre 2022 – « La place de l’Italie dans la Renaissance Française » par Tessa Benattia

N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.

L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.

Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.

Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591
Château de Chenonceau.

Conférence du 17 octobre 2022 – Caravage, entre ombre et lumière, par Luce Guillot — ANNULEE —

—— ANNULATION CONFERENCE DU 17 OCTOBRE SUR CARAVAGGIO ———-

Nous venons d’apprendre que la conférencière, Luce Guillot, ne pourra assurer cette présentation suite à un problème personnel.

Nous allons essayer de la reprogrammer.

Nous sommes bien sûr désolés de ce contretemps et espérons vous retrouver le 7 novembre pour découvrir

« La place de l’Italie dans la Renaissance Française ».

Patrick Masson

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Notre prochaine conférence, « Caravage, entre ombre et lumière », par Luce Guillot, aura lieu le Lundi 17 octobre 2022 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6€).

Conférences à venir :

07/11/2022 : « Place de l’Italie dans la Renaissance française » par Tessa Benattia
05/12/2022 : « L’art italien et la mode » par Clémentine Brosseau Dumas
06/02/2023 : « Le Temps des Borgia » par Luce Guillot
13/03/2023 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique » par Isabelle Vrinat
03/04/2023: « Urbino, cité idéale » par Tessa Benattia

Bacchus, v 1597, Florence, musée des Offices
Déposition 1602-1604, Rome, Musées du Vatican

Conférence du 4 avril 2022 : « Raphaël d’Urbino et la grâce » par Isabelle Vrinat.

Raffaello Sanzio (Urbino 1483 – Rome 1520) fit son apprentissage à Pérouse auprès du Pérugin, puis à Florence où il peignit ses premières Madones sous l’influence conjointe de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. C’est à Rome, dès 1508, qu’il donne la pleine mesure de son talent : à la demande du pape Jules II, il décore les Stanze du Vatican, dont le succès lui vaut la commande de la décoration de la villa Farnésine ; puis il déploie une activité encore plus intense sous le règne de Léon X, exécutant ses plus belles Madones et ses plus beaux portraits.

Raphaël fut également nommé architecte de la basilique Saint Pierre en 1514 à la mort de Bramante son protecteur, et conservateur des Antiquités romaines. Seulement, épuisé par toutes ces tâches, il meurt à 37 ans en pleine gloire. Pour des générations de peintres, jusqu’à Ingres, Delacroix et Picasso, il est le peintre par excellence de la grâce et  du beau harmonieux.

Le lieu et l’heure : 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois. (accueil à partir de 16h30)

La Velata 1512-1516 – Palais Pitti
Autoportrait avec un ami, 1518, Musée du Louvre