Conférence du 7 novembre 2022 – « La place de l’Italie dans la Renaissance Française » par Tessa Benattia

N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.

L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.

Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.

Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591
Château de Chenonceau.

Conférence du 17 octobre 2022 – Caravage, entre ombre et lumière, par Luce Guillot — ANNULEE —

—— ANNULATION CONFERENCE DU 17 OCTOBRE SUR CARAVAGGIO ———-

Nous venons d’apprendre que la conférencière, Luce Guillot, ne pourra assurer cette présentation suite à un problème personnel.

Nous allons essayer de la reprogrammer.

Nous sommes bien sûr désolés de ce contretemps et espérons vous retrouver le 7 novembre pour découvrir

« La place de l’Italie dans la Renaissance Française ».

Patrick Masson

—————————————————————————————————————

Notre prochaine conférence, « Caravage, entre ombre et lumière », par Luce Guillot, aura lieu le Lundi 17 octobre 2022 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6€).

Conférences à venir :

07/11/2022 : « Place de l’Italie dans la Renaissance française » par Tessa Benattia
05/12/2022 : « L’art italien et la mode » par Clémentine Brosseau Dumas
06/02/2023 : « Le Temps des Borgia » par Luce Guillot
13/03/2023 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique » par Isabelle Vrinat
03/04/2023: « Urbino, cité idéale » par Tessa Benattia

Bacchus, v 1597, Florence, musée des Offices
Déposition 1602-1604, Rome, Musées du Vatican

Conférence du 4 avril 2022 : « Raphaël d’Urbino et la grâce » par Isabelle Vrinat.

Raffaello Sanzio (Urbino 1483 – Rome 1520) fit son apprentissage à Pérouse auprès du Pérugin, puis à Florence où il peignit ses premières Madones sous l’influence conjointe de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. C’est à Rome, dès 1508, qu’il donne la pleine mesure de son talent : à la demande du pape Jules II, il décore les Stanze du Vatican, dont le succès lui vaut la commande de la décoration de la villa Farnésine ; puis il déploie une activité encore plus intense sous le règne de Léon X, exécutant ses plus belles Madones et ses plus beaux portraits.

Raphaël fut également nommé architecte de la basilique Saint Pierre en 1514 à la mort de Bramante son protecteur, et conservateur des Antiquités romaines. Seulement, épuisé par toutes ces tâches, il meurt à 37 ans en pleine gloire. Pour des générations de peintres, jusqu’à Ingres, Delacroix et Picasso, il est le peintre par excellence de la grâce et  du beau harmonieux.

Le lieu et l’heure : 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois. (accueil à partir de 16h30)

La Velata 1512-1516 – Palais Pitti
Autoportrait avec un ami, 1518, Musée du Louvre

Conférence du 7 mars 2022 : « Sofonisba Anguissola, pionnière de la peinture au 16 ème siècle » par Isabelle Vrinat, dans le cadre de la semaine Elles.

C’est à la Renaissance seulement que les femmes peintres acquièrent reconnaissance et renommée, aussi bien en Italie que dans les Flandres : un phénomène nouveau dans une société dominée par les hommes, avec pour préjugé que l’art est réservé aux hommes.

Une Italienne native de Crémone s’impose au 16ème siècle : Sofonisba Anguissola (1535 – 1635) au destin exceptionnel. A 13 ans, elle peint son premier autoportrait, à 20 ans, elle rencontre Michel-Ange qui vante son talent à Rome, sa renommée parvient à Philippe II qui la fait venir à sa cour de Madrid et à 27 ans elle devient dame de compagnie de la reine Isabel (Elisabeth de Valois) à qui elle enseigne la peinture et dont elle fait le portrait comme celui du Roi et de leurs enfants. A la mort de sa protectrice, elle rentre en Italie, d’abord à Gênes où elle enseigne et reçoit beaucoup d’artistes. Elle meurt à 93 ans dans son palais de Palerme.

Entrée Gratuite.

Le lieu et l’heure :

  • 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois.
  • Sous réserve de nouvelles conditions, le Pass vaccinal sera exigé et les barrières sanitaires devront être respectées.

 Nous vous recommandons d’arriver plus tôt, à partir de 16h30.  Merci pour votre compréhension

Autoportrait (1554), musée d’histoire de l’art de Vienne
La Partie d’échecs (Portrait des sœurs de l’artiste jouant aux échecs) (1555), musée national de Poznan

Prochaine conférence : Lundi 7 février 2022 à 17h : « Modigliani, une sensibilité à fleur de peau » par Mme Laurence Merlette-Haddou

Pour obtenir le flyer de la conférence, cliquez ici

Amédéo Modigliani (1884-1920) est un artiste unique. A lui seul, il symbolise la bohème parisienne. On reconnaît instantanément ses tableaux grâce à la douce poésie avec laquelle il représente ses modèles : allure gracile, visage allongé et regard sans pupille.  

C’est en admirant et en étudiant les primitifs italiens, la lumière vénitienne, les maîtres de la Renaissance qu’il a élaboré ce style si particulier. Toutes ces influences ont inspiré sa sensibilité et c’est ce qui nous touche encore aujourd’hui dans sa peinture.  

Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois. Ouverture de l’auditorium à 16h30. Durée de la conférence : environ 1h30.

C’est la rentrée !

L’Acfida reprend du service !

Vous voulez venir découvrir l’association, discuter avec des membres du bureau ou vous (ré)inscrire à nos activités ? Rendez-vous le mercredi 15 septembre, le jeudi 16 septembre, le lundi 20 septembre et le mercredi 22 septembre de 17h à 19h à notre bureau. Nous sommes situés au 18 rue Roland Dorgelès, au 2e étage (Blois). Notre équipe vous accueillera avec plaisir pour discuter cours d’italien, conférences sur l’art & la culture italienne, ateliers cuisine, sorties et voyages !

Ci vediamo ☺

Alla villa di Poggio Piano, Silvestro Lega

Prochaine conférence : Lundi 10 février 2020 à 17h : Le Maniérisme

Pour obtenir le flyer de la conférence, cliquez ici

Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les œuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).

Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois. Ouverture de l’auditorium à 16h30. Durée de la conférence : environ 1h30.

Programme des conférences 2019-2020

Art italien : programme 2019-2020

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet

Lundi 4 novembre 2019 : « L’art du portrait chez Léonard de Vinci »
par Mme. Isabelle Vrinat

Léonard de Vinci a laissé peu de portraits peints et dessinés, moins d’une dizaine, depuis le Portrait de Ginevra de Benci (c 1474) jusqu’à celui de Mona Lisa (c 1503-1519).
Et pourtant, il va révolutionner l’art du portrait au début du Cinquecento, et la Joconde, véritable icône aujourd’hui, fascine des millions de spectateurs. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus que les autres portraits du Cinquecento?

Ginevra de’ Benci, c 1474, Washington.

Si, à ses débuts, Léonard est encore influencé par le modèle flamand et Antonello de Messine, il va inventer un nouveau type de portrait au début du Cinquecento : le portrait psychologique ; ou comment peindre les mouvements de l’âme, comme rendre la vie et la beauté intérieures de la personne représentée. Modèle qui va inspirer les générations suivantes, à commencer par Raphaël et Giorgione.

La dame à l’hermine, c 1488-90, Cracovie .
La belle Ferronnière , c 1490-95, Louvre.

Lundi 16 décembre : « La passion des mathématiques et de la perspective au Quattrocento (Brunelleschi, Alberti, Masaccio, Piero della Francesca) »
par Mme. Isabelle Vrinat

Si le Quattrocento florentin œuvra à la renaissance de l’Antique dans les arts et les lettres, il se passionna dans le même temps pour les mathématiques et la perspective : tous, à la suite des études du génial architecte et sculpteur Brunelleschi, et des théories d’Alberti – auteur d’un traité Sur la peinture, vont étudier les principes de la perspective et les appliquer à leur peinture : le premier est Masaccio, ami de Brunelleschi ; ou encore Piero della Francesca, connu de son temps aussi bien pour sa peinture que pour ses Traités de mathématiques. Jamais arts et mathématiques ne furent si étroitement liés pour mettre en images une nouvelle représentation du monde fondée sur la perspective.

Alberti, De la peinture, 1435.
Masaccio, La Trinité, fresque, 1425-28,
Santa Maria Novella, Florence.
Piero della Francesca, Conversation sacrée, 1472, Milan.

Lundi 6 janvier 2020 : « l’Art des colonies Grecques en Italie du sud »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Ors hellénistiques de Tarente 4ème Siècle av. J.-C

Dans l’Antiquité, les colonies grecques en Italie désignent les nouvelles cités fondées par des colons grecs venus s’installer en Sicile et dans le sud de l’Italie entre le VIIIème et le Vème siècle av. J.-C. Ces cités vont dépendre, dans un premier temps, de leurs cités-mère, puis vont devenir peu à peu indépendantes, jusqu’à les dépasser parfois en richesse économique et culturelle. Certains sites, tels que Tarente, Syracuse ou Agrigente, témoignent encore à notre époque de la grandeur de cette civilisation grecque en Italie.

Théâtre grec de Syracuse-Sicile, Vème siècle av. J.-C
Second temple d’Héra à Paestum-Campanie,
450 av. J.-C

Lundi 10 février 2020 : « Le Maniérisme »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les oeuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).

Bronzino, Allégorie du triomphe de Vénus,
1540-1545, National Gallery Londres
El Greco,La mort de Laocoon, 1610, National Gallery of Art, Washington

Lundi 9 mars 2020: « La peinture italienne du XIXème : Du réalisme à l’impressionnisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou

À Florence, vers 1850, des peintres, les Macchiaioli, conçoivent une peinture novatrice qui s’oppose à la peinture académique. Ils recherchent un rapport plus direct avec leur environnement et préconisent la peinture en plein air. Ils utilisent les couleurs vives avec beaucoup de liberté et privilégient les contrastes intenses entre l’ombre et la lumière. Au même moment, en France, en forêt de Fontainebleau, des artistes se retrouvent pour peindre sur le motif, à la recherche de sujets réalistes proches de la nature. Un peu plus tard, les Impressionnistes révolutionnent l’art du paysage avec des couleurs vibrantes. Certains liens les unissent, d’autres les opposent.

Telemaco Signorini, Scène de halage dans le parc des Cascine à Florence, 1864
Giovanni Fattori La Rotonde de Palmieri – 1865 – Florence Palais Pitti

Lundi 6 Avril 2020 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique »
par Mme Isabelle Vrinat

Détail autoportrait, fresque de la Vie de
la vierge, 1467-69, Duomo de Spoleto.

Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca.
De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato.
Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.

Détail Couronnement de la vierge,
c 1441-47, Offices
Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de Prato.