Nous avons re-programmé les conférences de l’année 2020-2021 pour l’année prochaine !




Conférences proposées par l’Acfida
Art italien : programme 2019-2020
Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.
Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet
Lundi 4 novembre 2019 : « L’art du portrait chez Léonard de Vinci »
par Mme. Isabelle Vrinat
Léonard de Vinci a laissé peu de portraits peints et dessinés, moins d’une dizaine, depuis le Portrait de Ginevra de Benci (c 1474) jusqu’à celui de Mona Lisa (c 1503-1519).
Et pourtant, il va révolutionner l’art du portrait au début du Cinquecento, et la Joconde, véritable icône aujourd’hui, fascine des millions de spectateurs. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus que les autres portraits du Cinquecento?
Si, à ses débuts, Léonard est encore influencé par le modèle flamand et Antonello de Messine, il va inventer un nouveau type de portrait au début du Cinquecento : le portrait psychologique ; ou comment peindre les mouvements de l’âme, comme rendre la vie et la beauté intérieures de la personne représentée. Modèle qui va inspirer les générations suivantes, à commencer par Raphaël et Giorgione.
Lundi 16 décembre : « La passion des mathématiques et de la perspective au Quattrocento (Brunelleschi, Alberti, Masaccio, Piero della Francesca) »
par Mme. Isabelle Vrinat
Si le Quattrocento florentin œuvra à la renaissance de l’Antique dans les arts et les lettres, il se passionna dans le même temps pour les mathématiques et la perspective : tous, à la suite des études du génial architecte et sculpteur Brunelleschi, et des théories d’Alberti – auteur d’un traité Sur la peinture, vont étudier les principes de la perspective et les appliquer à leur peinture : le premier est Masaccio, ami de Brunelleschi ; ou encore Piero della Francesca, connu de son temps aussi bien pour sa peinture que pour ses Traités de mathématiques. Jamais arts et mathématiques ne furent si étroitement liés pour mettre en images une nouvelle représentation du monde fondée sur la perspective.
Lundi 6 janvier 2020 : « l’Art des colonies Grecques en Italie du sud »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou
Dans l’Antiquité, les colonies grecques en Italie désignent les nouvelles cités fondées par des colons grecs venus s’installer en Sicile et dans le sud de l’Italie entre le VIIIème et le Vème siècle av. J.-C. Ces cités vont dépendre, dans un premier temps, de leurs cités-mère, puis vont devenir peu à peu indépendantes, jusqu’à les dépasser parfois en richesse économique et culturelle. Certains sites, tels que Tarente, Syracuse ou Agrigente, témoignent encore à notre époque de la grandeur de cette civilisation grecque en Italie.
Lundi 10 février 2020 : « Le Maniérisme »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou
Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les oeuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).
Lundi 9 mars 2020: « La peinture italienne du XIXème : Du réalisme à l’impressionnisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou
À Florence, vers 1850, des peintres, les Macchiaioli, conçoivent une peinture novatrice qui s’oppose à la peinture académique. Ils recherchent un rapport plus direct avec leur environnement et préconisent la peinture en plein air. Ils utilisent les couleurs vives avec beaucoup de liberté et privilégient les contrastes intenses entre l’ombre et la lumière. Au même moment, en France, en forêt de Fontainebleau, des artistes se retrouvent pour peindre sur le motif, à la recherche de sujets réalistes proches de la nature. Un peu plus tard, les Impressionnistes révolutionnent l’art du paysage avec des couleurs vibrantes. Certains liens les unissent, d’autres les opposent.
Lundi 6 Avril 2020 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique »
par Mme Isabelle Vrinat
Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca.
De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato.
Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.
Art italien : programme 2018-2019
Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.
Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet.
Le bon pasteur – Catacombes de Sainte-Priscille, C 250-300
Jésus soignant une femme blessée, catacombe romaine de Marcellinus et dePetrus, c 300-350
A la fin du II e siècle apparaissent les premières images chrétiennes, sur les parois des catacombes à Rome. Comment naquit cet art, au service d’une religion alors clandestine et qui, au tout début de sa propagat ion sur le sol romain, aurait interdit le recours à l’image? D’abord symbolique, (le dessin d’un poisson suffisait à suggérer le Christ), cet art va s’inspirer de l’iconographie païenne traditionnelle de l’Empire romain, pour la détourner vers une signi fication chrétienne : ainsi la figure d’Orphée devient – elle le symbole du Bon Pasteur, la vigne – le symbole du Christ, etc.
Sandro Botticelli, Le Printemps, c 1482, Florence, Offices.
Quelles ont été les sources d’inspiration du peintre? Quel sens donner à cette œuvre emblématique du Quattrocento florentin ? Faut-il y voir une œuvre allégorique, inspirée par la philosophie néo-platonicienne introduite auprès des Médicis ? Ou un tableauexaltant l’amour et le désir, à travers la figure de Vénus, et que Botticelli aurait réalisé pour le s noces de Lorenzo de Médicis? A moins qu’il ne soit question, aussi, de la violence du désir érotique et de sa fugacité?
Sandro Botticelli, Le printemps, détail.
Lundi 14 janvier 2019: « La vie quotidienne à Pompéi ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou
Le 24 août 79, le Vésuve entre dans une violente éruption qui ensevelit la cité romaine florissante de Pompéi sous un amas de cendres volcaniques de plusieurs mètres. A Pompéi, le temps s’arrête et la ville tombe dans l’oubli pendant plusieurs siècles.
Au XVIIe siècle, des travaux de creusement d’un canal font apparaitre des vestiges antiques sur l’emplacement de l’ancienne cité. Les fouilles entreprises permettent d’exhumer une ville prospère qui offre un précieux témoignage de la vie quotidienne à l’époque de la Rome antique. Partiellement préservée des pillages, son état de conservation est remarquable.
Rue de Pompéi
Maison des Vettii
Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la ville de Sienne devient un centre artistique fécond et novateur. S’appuyant sur la tradition byzantine et son goût raffiné de la couleur, ainsi que sur l’influence de la cour brillante de Frédéric II, les artistes vont créer un nouveau langage plastique qui relie à la fois la peinture, l’architecture et les doux paysages de Toscane.
Cette cité indépendante va abriter des artistes majeurs, tels que les Pisano, Duccio, les frères Lorenzetti, Simone Martini, qui pourront s’exprimer librement et qui vont y réaliser les plus grands chefs d’œuvres de la Pré-Renaissance italienne.
Simone Martini : Portrait équestrede Guidoriccio da Fogliano (détail) c 1330. Plazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)
Ambrogio Lorenzetti : Les effets du bon gouvernement à la campagne (détail), 1338-40 Palazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)
Dans un contexte religieux troublé par la Réforme, la religion catholique doit se renouveler et s’imposer par des messages forts et intelligibles. En 1562, à Rome, la troisième séance du Concile de Trente donne aux différentes formes artistiques la mission d’exprimer avec force la foi catholique. En opposition à la pensée protestante qui prêche la sobriété et la sévérité, la Contre Réforme va mettre les arts à contribution pour convaincre les fidèles de la grandeur de Dieu. Ainsi va se développer l’art baroque qui touche tous les domaines artistiques et qui se caractérise par l’exagération du mouvement et des émotions (Le Bernin en sculpture), par les effets dramatiques et les contrastes de couleurs (les frères Carrache en peinture), par un certain décorum en architecture, tout cela agencé dans une belle harmonie.
Le Bernin, L’Extase de Sainte-Thérèse, 1647-52, Chapelle Cornaro, Sa,ta Maria della Vittoria, Rome (sources photos : wga.hu)
Annibal Carrache, Le Triomphe de Bacchus et Ariane, (détail), 1597-1602, Palais Farnèse, Rome (sources photos : wga.hu)
Si je savais dépeindre (…) comme un peintre qui peint d’après un modèle, ainsi peindrais-je mon endormissement. » (Purgatoire XXXII, v.64-70.)
Sandro Botticelli, La Carte de l’Enfer, c 1485-95
Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer
Art italien : programme 2017-2018
Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.
Lundi 6 novembre 2017: « FLANDRE ET ITALIE AU QUATTROCENTO: échanges, admirations, emprunts ». Par Mme. Isabelle VRINAT
De 1430 à la fin du 15e siècle, l’Italie et la Flandre bourguignonne (les anciens Pays-Bas du Sud) sont simultanément les lieux de l’éclosion d’un art nouveau, que les Italiens qualifient de « renaissant ».
Si les Flamands semblent peu réceptifs à la peinture italienne, les Italiens au contraire Lire plus …
Art italien Programme 2016-2017
Ces conférences ont lieu à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire, 4 place Jean-Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.
Tarifs :
Non adhérents : 6,00€ la conférence, 16,00€ les 3 conférences, 28,00€ les 6 conférences.
Adhérents : 5,00€ la conférence, 13,00€ les 3 conférences, 24,00€ les 6 conférences (sur présentation de la carte d’adhérent)
Lundi 7 novembre 2016 « LA PASSION DE L’ANTIQUE A LA RENAISSANCE »
par Mme Isabelle Vrinat, peintre
Pourquoi, dès le début du Quattrocento, les artistes, les architectes et les humanistes florentins se sont-ils
passionnés pour l’Antiquité et l’ont prise pour modèle à suivre ? Que signifie l’Antiquité et la redécouverte du passé pour les hommes de la Renaissance ? Quelle en était pour eux la signification ? Dans quels domaines et par quelles voies a-t-elle exercé son influence ? Nous tâcherons de découvrir ensemble ces «gestes qui ainsi remontent depuis la profondeur des temps » (Rilke) à travers l’art de la Renaissance : Comment du passé est né un art nouveau.
![]() Filippo Lippi, détail de La danse de Salomé, fresque, Duomo de Prato, 1464 |
![]() Ménade dansante, marbre, d’après Callimaque Ve av J.C., Musées du Capitole, Rome |
![]() Baptiste, fresque, Cappella Tornabuoni, Santa Maria Novella, Florence, 1486-90 |
Lundi 5 décembre 2016 « URBINO ET SON RAYONNEMENT ARTISTIQUE ET INTELLECTUEL » par Mme Isabelle Vrinat
Urbino, petite ville de la région des Marches de l’Italie centrale, fut au Quattrocento un haut lieu culturel, artistique, scientifique et militaire, grâce à la personnalité du duc Federico da Montefeltro, condottiere et homme d’une grande intelligence qui régna de 1444 à 1482. Il réussit à faire venir à sa cour les personnalités les plus innovantes de son époque comme Piero della Francesca, Leon Alberti, mais aussi le mathématicien Luca Pacioli, les architectes Laurana et Francesco di Giorgio Martini, et des artistes étrangers. Vers 1455, il fit construire un palais qui est l’un des plus beaux édifices du Quattrocento. Il constitua une grande bibliothèque, qui surpassait, dit-on, celle des Médicis. Enfin, c’est à Urbino que naquit Raphaël, que Baldassare Castiglione situa son livre Il Cortegiano (le livre du Courtisan), et que Titien envoya sa fameuse Vénus d’Urbino, preuve qu’au début du16 è siècle, Urbino avait gardé son prestige culturel.
![]() Urbino |
![]() Piero della Francesca, Federico da Montefeltro, 1465-1472, Offices, Florence. |
Lundi 9 janvier 2017 « LES ARTS ETRUSQUES » par Mme Laurence Merlette-Haddou
Les Étrusques sont un peuple qui s’était installé depuis l’âge du fer sur un territoire qui correspond à l’actuelle Toscane. Leur civilisation unique et fascinante, qui s’est développée pendant près d’un demi-millénaire, est d’une grande richesse artistique. Les trésors archéologiques mis au jour dans les tombes témoignent de la splendeur de cette civilisation : trousseaux funéraires, vases sculptés, ivoires finement ciselés, bijoux somptueux sans oublier les arts monumentaux comme la fresque et la sculpture. Nous avons tous en mémoire le magnifique « Sarcophage des Époux » où mari et femmes sont allongés, enlacés l’un contre l’autre, pour l’éternité. C’est une civilisation mystérieuse qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
![]() Sarcophage des Époux, c 520 av J-C, Villa Giulia, Rome |
![]() Tombe des léopards, Vè av J-C, nécropole de Monterozzi |
Lundi 6 février 2017 « L’ŒUVRE ULTIME DE MICHEL-ANGE ET DE TITIEN : UN ADMIRABLE TREMBLEMENT DU TEMPS » par Mme Isabelle Vrinat
En comparant l’œuvre ultime des deux grands artistes qui dominèrent l’art du Cinquecento, Michel-Ange et Titien, découvrons par un retour dans leur vie respective, exceptionnellement longue et riche d’un point de vue artistique, ce qui les opposa: Le colorito vénitien versus le disegno toscan, (débat qui agita les esprits du Cinquecento et après). Mais aussi ce qui les réunit: L’évolution de leur maniera vers un même goût pour l’ébauche, le non finito, et ce qu’il signifie (une esthétique du non fini qui influera sur le baroque au siècle suivant comme sur la modernité de Rodin au XIXe siècle).
Enfin, comment cette œuvre ultime, une Pietà, sur laquelle chacun travaillait encore avant de mourir, est riche de tout un temps personnel, accordé à une époque historique ébranlée par les guerres de religions, et nous livre une réflexion sur la mort à travers celle du Christ, parvenant ainsi à exprimer «un admirable tremblement du temps » (Gaëtan Picon.
![]() Michel Ange, Pietà Rondanini, c 1564, Milan |
![]() Titien, Pietà 1575, Accademia, Venise |
Lundi 27 février 2017 « LE CORREGE A PARME » par Mme Laurence Merlette-Haddou
Le Corrège (vers1489-1534) est l’un des maîtres de l’école de Parme. Sa peinture s’inspire dans un premier temps des grands peintres de la Renaissance tels que Mantegna, Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël. Puis, il évolue vers un style très personnel où la couleur et le mouvement s’harmonisent avec élégance et poésie, la lumière est subtile et annonce le clair-obscur baroque. Il a décoré plusieurs monuments majeurs de Parme et peint de nombreux tableaux mythologiques ou religieux qui permettent d’apprécier son évolution artistique. Ses nus sont parmi les plus beaux du XVIe siècle. Son luminisme et sa sensualité a inspiré les générations de peintres maniéristes et baroques. Grâce à son audace de précurseur, il a fait de Parme l’un des principaux foyers de la seconde Renaissance italienne.
![]() Jupiter et Io, 1531, Kunsthistorisches |
![]() Cathédrale et baptistère de Parme |
Lundi 27 mars 2017 « LES JARDINS A LA RENAISSANCE » par Mme Laurence Merlette-Haddou
Les jardins de la Renaissance française sont inspirés des jardins de la Renaissance italienne. Lors de ses expéditions guerrières en Italie, le roi Charles VIII découvre le faste et le raffinement italiens et s’émerveille de la beauté des jardins. La géométrie des massifs et le dessin des motifs sont les grandes règles de ce style de jardins. Ils sont conçus pour illustrer les idéaux de mesure et de proportion de la Renaissance. De retour à Amboise, il fait appel à Pacello de Mercogliano, un horticulteur napolitain, afin d’aménager les jardins de la demeure royale. En 1496, il crée à Amboise pour la première fois un jardin d’ornement. Ce jardin forme une association subtile entre les parterres et l’architecture, ce qui constitue à l’époque une grande nouveauté en France. Pacello introduit les agrumes, le pêcher et crée la fameuse prune « Reine Claude ». En 1499, il réalise les jardins du Château de Blois. Grâce à cet art du jardin, qui nous vaut le titre de « Jardin de la France », le Val de Loire va servir de modèle à l’ensemble du territoire national.
![]() Château de Blois et jardins vers 1570, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau |
![]() Château de Gallion et jardins vers 1576, Dessin de Jacques Androuet du Cerceau |
Art italien
Conférences sur l’Art italien Programme 2015-2016
Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.
16/11/2015 : LA REVOLUTION GIOTTO AU TRECENTO par Mme Isabelle Vrinat
Vers 1300, Giotto (c.1266/67-1337) bouleverse radicalement la peinture de son temps en inventant une nouvelle manière qui s’écarte de la tradition byzantine. Sur les murs d’Assise, puis à Padoue, à Rome et à Florence, l’homme du Moyen-âge a vu tout à coup apparaître les personnages de l’Histoire sainte dans des paysages avec des villes et des églises inspirées de la réalité, ou encore dans des intérieurs de maisons et de palais; des personnages animés avec force, émotion et réalisme, grâce à un emploi inédit de la lumière, de la couleur et de la perspective.
Giotto a ainsi ouvert la voix du réalisme et de l’émotion aux peintre de la Renaissance du Quattrocento.
14/12/2015 : SANDRO BOTTICELLI: DU BEAU PROFANE A LA TERREUR RELIGIEUSE par Mme Isabelle Vrinat
Des peintres florentins de la seconde moitié du Quattrocento, le plus célèbre et le plus élégant est assurément Sandro Botticelli (1445-1510), protégé des Médicis et familier des humanistes néo-platoniciens florentins, qui créa un idéal de beauté à travers ses figures féminines toutes en grâce et mouvement.
Puis en cette fin de siècle particulièrement troublée à Florence, dans un climat fiévreux de crise religieuse et politique attisée par Savonarole, sa sensibilité se fit plus mystique et plus dramatique. Botticelli fut-il réellement converti à la terreur religieuse de Savonarole? Porta-t-il de son plein gré ses œuvres profanes sur le bûcher des vanités?
Il mourut passé de mode, quand triomphait la maniera moderna du siècle suivant, incarnée par Léonard de Vinci ou Michel-Ange.
11/01/2016 : GIOVANNI BELLINI par Mme Laurence Merlette-Haddou
Giovanni Bellini (v. 1430-1516) est considéré comme le précurseur de l’école vénitienne de la Renaissance. Son œuvre crée la transition entre la tradition gothique et la modernité humaniste. Sa peinture, qu’elle soit religieuse ou profane, reflète l’harmonie de la nature baignée de cette lumière chaude et dorée, ainsi que la douceur des tons qui feront le succès de cette école.
22/02/2016 : LES SECRETS DE LA JOCONDE par Mme Laurence Merlette-Haddou
Chef d’œuvre de Léonard de Vinci et pourtant souvent incomprise, la Joconde recèle de nombreux mystères : cette femme existait-elle réellement, pourquoi ce sourire, son parcours clandestin pendant la dernière guerre, pourquoi Léonard y était-il autant attaché, pourquoi on l’adule et pourquoi on peut la détester…
14/03/2016 : LE FUTURISME par Mme Laurence Merlette-Haddou
Né en Italie en 1909, le mouvement futuriste veut faire table rase du passé et révolutionner les représentations artistiques. Les artistes futuristes introduisent dans leurs tableaux des formes et des couleurs donnant la sensation de dynamisme et de vitesse pour évoquer la vie trépidante de leur époque.
18/04/2016 : LE TINTORET OU LE CREPUSCULE INCADESCENT VENITIEN par Mme Isabelle VRINAT
Le Tintoret (1519-1594), de son vrai nom Jacopo Robusti, est le grand peintre du maniérisme vénitien au milieu du Cinquecento. Profondément marqué par la couleur de Titien, autant par la force dramatique de Michel-Ange, il insuffle à sa peinture un pathétisme extraordinaire à travers ses figures toutes en mouvement, où la virtuosité dans la représentation des personnages en raccourci cède à une violence tourmentée, qu’accentue un clair-obscur puissamment dramatique, et annonciateur de celui du Caravage au siècle suivant.
Par : Mme Valérie MAILLOCHON Docteure en histoire de l’art
Mme. Isabelle VRINAT Artiste Peintre
Cycle de Conférences sur l’Histoire de l’Art en Italie :
Isabelle Vrinat démarrera le cycle le 10/11/2014 : « Piero della Francesca »
le 08/12/2014 : « Antonello da Messina »
Valérie Maillochon poursuivra le 12/01/2015 : « Fra Angelico »
le 09/02/2015 : « Le Pérugin »
le 16/03/2015 : « Lorenzo Lotto »
le 13/04/2015 : « Tiepolo »
Ces conférences auront lieu
à l’Auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire à Blois
à 18 h 00 (ouverture des portes à 17 h 30).
Par : Mme Valérie MAILLOCHON Docteure en histoire de l’art
Mme Isabelle VRINAT Artiste Peintre
CALENDRIER CONFERENCES HISTOIRE DE L’ART 2013-2014
Toutes les conférences ont lieu le lundi à 18h00 à l’Auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire
Ouverture de la salle à 17h30
4 novembre 2013 : « Les décors de Pompéi » par Valérie Maillochon
9 décembre 2013 : « Les Macchiaioli, un impressionisme italien » par Valérie Maillochon
20 janvier 2014 : « Giorgione, le peintre musicien » par Isabelle Vrinat
10 février 2014 : « Brunelleschi » par Valérie Maillochon
17 mars 2014 : « Lorenzo Lotto » par Valérie Maillochon
7 avril 2014 : « Canaletto-Guardi » par Valérie Maillochon
Tarif à l’unité : adhérents 5,0 € (13 € les 3 et 24 € les 6)
Non adhérents 6,0 € (16 € les 3 et 28 € les 6)
Contacts: ACFIDA 02 54 51 19 35 ou 06 08 78 95 64
Par : Mme Hélène LEBEDEL-CARBONEL Chargée des collections Beaux-arts du château-musée de Blois
Mme Valérie SAUVION Maillochon Docteur en histoire de l’art
Mme. Isabelle VRINAT Artiste Peintre
PROGRAMME 2012-2013
Le 8 Octobre 2012 : « Artemisia », avec Hélène
Le 12 Novembre 2012 : « Arcimboldo » avec Hélène
Le 10 Décembre 2012 : « François 1er et les Italiens » avec Hélène
Le 11 Février 2013 : « Raphaël » avec Hélène
Le 4 Mars 2013 : « Donatello » avec Isabelle
Le 8 Avril 2013 : « Giorgio de Chirico » avec Valérie
Michel-Ange
1475-1564
Lundi 3 octobre 2011 à 18h
Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire
Participation : 5,5 € (3 conférences 14 € ; 6 conférences 26 €)
Prochaines conférences :
Lundi 7 novembre 2011 : « Titien, Tintoret, Véronèse » par Hélène Lebédel-Carbonnel
Lundi 12 décembre 2011 : « Le Caravage » par Hélène Lebédel-Carbonnel
Lundi 6 février 2012 : « Le portrait antique romain » par Valérie Sauvion-Maillochon
Lundi 19 mars 2012 : « Architecture religieuse médiévale en Italie » par Valérie Sauvion-Maillochon
Mardi 10 avril 2012 : «Modigliani » par Valérie Sauvion-Maillochon